Cela faisait longtemps que la Radio Lutain n'avait pas émis... Réglez la station, poussez le son, et penchons-nous sur le cas d'Aphex Twin !
Drum'n'bass, ambient, electronica, noise... Difficile de classer dans une
catégorie les prolifiques productions d'Aphex Twin ! Véritable maître du bidouillage électronique, le sieur aime à triturer les sons, quitte à tomber dans l'expérimentation bruitiste. Morceaux
ultra-léchés ou très cradingues ; compositions minimalistes ou très denses ; synhtés basiques, rythmiques complexes, mélodies cristallines, voix humaines déformées, sons stridents à la limite de
l'audible... Tout y passe, pour le pire et parfois le meilleur !
Mais il n' y a pas qu'avec les sons qu'Aphex Twin aime jouer. Des pochettes de ses albums aux clips de ses morceaux, on retrouve son faciès grimaçant un peu partour, de manière quasi-obsessionnelle. Démonstrations par l'exemple !
Tout d'abord l'énorme "Windowlicker", sans doute le morceau le plus connu et le plus accessible d'Aphex Twin. D'un érotisme troublant, le clip met en scène Aphex Twin en parodique séducteur bling-bling - j'adore !
Agressif et dérangeant, "Come to daddy", son autre titre le plus connu, donne un avant-goût encore audible du côté bruitiste et pesant que peuvent avoir ses morceaux.
Continuons avec un petit "Donkey Rhubarb", mélodie techno-enfantine simpliste, qui confirmera qu'avec Aphex Twin il faut vraiment s'attendre à tout et souvent à n'importe quoi...
Concluons avec "Nannou", bonne illustration des production nettes et délicates qu'Aphex Twin est également capable de livrer régulièrement.