Voici le récit de la formation du "Marienbourg Riot", une équipe de Blood Bowl bâtie sur les cendres de "l'Emeute Marienbourgeoise", ma 1ère équipe jouée avec assiduité sur France Blood Bowl.
Marienbourg, fin de l'été 2505. Pour la 12ème journée consécutive, les rues de la capitale financière et économique du Vieux Monde sont secouées par des émeutes particulièrement violentes. La colère des marchands du Noormanswijk ne passe pas inaperçue...
Depuis les nouveaux privilèges commerciaux accordés aux Elfes des Mers par la Conseil des Dix, les fines soies d'Ulthuan, détaxées, se monnaient à des prix quasi-comparables à ceux des fourures des belettes de Norsca. Les marchands Nordiques, voyant fondre comme neige au soleil leurs bénéfices sur leur marchandise la plus rentable, ne tardèrent pas à réagir...

C'est la semaine suivante que l'on vit arriver à Marienbourg une poignée de drakkars Nordiques. Mais, cette fois, au lieu de débarquer les précieuses fourures, se furent plusieurs dizaines de chasseurs de belettes eux-même qui débarquèrent. Et quand on sait que la belette de Norsca vit uniquement au plus profond du pays des Trolls, on imagine sans peine que le chasseur Nordique tient sans doute plus de l'Ogre des neiges que du brave chasseur campagnard...
En quelques heures, la ville sombra dans la violence. Les chasseurs Nordiques, rejoints par leurs compatriotes résidant à Marienbourg, prirent immédiatement le chemin de la Salle du Conseil, renversant tout ce qui se trouvait sur leur passage, qu'il s'agisse de citoyens, de chariots, ou de miliciens...
Le Conseil des Dix, tout aussi peu désireux de rencontrer les émeutiers que d'annuler les juteux accords commerciaux établis avec les Elfes des Mers, demandèrent un soutien à ces derniers. En quelques minutes à peine, le vent se mit à souffler avec une force incroyable dans la baie de Marienbourg, soulevant des trombes d'eau, qui s'écrasaient avec fracas sur l'unique pont reliant les deux moitiés de la ville. Il était désormais impossible pour les émeutiers de rejoindre les quartiers riches du nord, que ce soit par mer ou par terre, et donc d'atteindre leur destination, la fameuse Salle du Conseil...
Mais il en faut plus pour décourager des Nordiques énervés ! Plutôt que de se laisser démonter par l'évènement, ils s'installèrent en ville. Deux à trois fois par jour, ils effectuaient des sorties aussi brutales que retentissantes, pillant auberges et échoppes pour dénicher les énormes quantités d'alcool qu'ils ingurgiteaient lors de leurs fêtes nocturnes. Tout ce que la ville contenait de brigands et de vauriens voguaient dans le sillage des raids Nordiques, profitant de la confusion pour piller commerces et braves gens. Le Conseil des Dix tenta bien de dépêcher plusieurs régiments de son armée de mercenaires pour contenir tout ce petit monde. Ce ne fut pas la plus brilllante de leurs idées, car ce n'est qu'un peu tard qu'ils se rappelèrent qu'une bonne partie de leurs recrues provenaient elles-mêmes de Norsca...
La moitié de la ville était à feu et à sang, et les Nordiques ne semblaient pas devoir décolérer. Pire, ils semblaient même finalement prendre plaisir à cette situation ! Le conseil des Dix devait trouver une solution, et vite !
C'est alors qu'un Bretonnien fraîchement arrivé à Marienbourg, connu sous le nom curieux de "Coach Lutain", se présenta aux portes de la Salle du Conseil, prétendant avoir une solution aux déboires de la ville. Sa proposition aussi curieuse qu'originale, fut immédiatement adoptée par les Dix...
Ce fut un agent du conseil, grassement payé pour cette mission des plus risquées, qui, déguisé en docker, fit découvrir le Blood Bowl aux plus énervés des meneurs Nordiques. Ceux-ci ne tardèrent pas à le pratiquer entre eux, y voyant un excellent moyen de passer le temps entre deux raids dans les rues de la ville. Rapidement, ils en vinrent même à limiter leurs sorties afin de pouvoir passer plus de temps à taper la balle (enfin, surtout à taper, parceque la balle..). Finalement, c'est l'ensemble de la communauté Nordique qui ne tarda pas à se laisser séduire par les nombreux et merveilleux attraits de ce sport : des bastons, des bastons, encore des bastons, de l'alcool, et encore d'autre alcool, puis à nouveau toute une série de baston, hop-là fin du match allez direction la 3ème mi-temps pour du rab de bastons et d'alcool !
C'est alors qu'un 2nd agent du Conseil intervint. Cette fois, c'est avec les marchands Nordiques qu'il prit contact. Si les Nordiques acceptaient de monter une équipe capable de jouer en ligue, les retombées financières compenseraient largement les pertes liées aux fourures... Et c'est ainsi que l'Emeute Marienbourgeoise vit le jour.
Tout le quartier du Noormanswijk ne vibrait plus que pour les affrontements se déroulant dans le stade fraichement construit par la municipalité. Les émeutes étaient déjà oubliées depuis longtemps... Le Conseil des Dix avait réussit, et Coach Lutain disposait d'une équipe prète à semer la terreur dans les stades du monde entier !
Mais l'équipe ainsi formée n'eut pas le succès escompté. Les Nordiques, uniquement motivés par la bagarre, ne marquaient quasi aucun touchdowns. En fait, une bonne partie d'entre eux ne semblaient même pas avoir connaissance de la présence d'un ballon sur le terrain, ni de ce qu'il fallait en faire. Les autres s'en servaient uniquement pour étouffer avec leurs adversaires. Abreuvés de bière et d'eau-de-vie, les Nordiques n'arrivaient à tenir aucune formation un temps soit peu organisée sur le terrain, lâchaient la balle pour ouvrir une nouvelle canette, et s'écroulaient en coma éthylique profond au moindre choc avec un adversaire.
Trois mois plus tard, le bilan était catastrophique. Les adversaires se raréfiaient, inquiétés par la réputation de violence gratuite de l'équipe, tandis que les seuls spectateurs présents dans les gradins étaient les mendiants de Marienbourg, ravis de trouver là quelques places à l'abri du vent...
Inquiets à l'idée de voir les émeutes se reproduire, le Conseil des Dix prit les devants. Après de longues sélections, très strictes et sérieuses cette fois, une nouvelle équipe fut formée. Le Marienbourg Riot allait succéder à l'Emeute Marienbourgeoise...
Marienbourg, fin de l'été 2505. Pour la 12ème journée consécutive, les rues de la capitale financière et économique du Vieux Monde sont secouées par des émeutes particulièrement violentes. La colère des marchands du Noormanswijk ne passe pas inaperçue...
Depuis les nouveaux privilèges commerciaux accordés aux Elfes des Mers par la Conseil des Dix, les fines soies d'Ulthuan, détaxées, se monnaient à des prix quasi-comparables à ceux des fourures des belettes de Norsca. Les marchands Nordiques, voyant fondre comme neige au soleil leurs bénéfices sur leur marchandise la plus rentable, ne tardèrent pas à réagir...

C'est la semaine suivante que l'on vit arriver à Marienbourg une poignée de drakkars Nordiques. Mais, cette fois, au lieu de débarquer les précieuses fourures, se furent plusieurs dizaines de chasseurs de belettes eux-même qui débarquèrent. Et quand on sait que la belette de Norsca vit uniquement au plus profond du pays des Trolls, on imagine sans peine que le chasseur Nordique tient sans doute plus de l'Ogre des neiges que du brave chasseur campagnard...
En quelques heures, la ville sombra dans la violence. Les chasseurs Nordiques, rejoints par leurs compatriotes résidant à Marienbourg, prirent immédiatement le chemin de la Salle du Conseil, renversant tout ce qui se trouvait sur leur passage, qu'il s'agisse de citoyens, de chariots, ou de miliciens...
Le Conseil des Dix, tout aussi peu désireux de rencontrer les émeutiers que d'annuler les juteux accords commerciaux établis avec les Elfes des Mers, demandèrent un soutien à ces derniers. En quelques minutes à peine, le vent se mit à souffler avec une force incroyable dans la baie de Marienbourg, soulevant des trombes d'eau, qui s'écrasaient avec fracas sur l'unique pont reliant les deux moitiés de la ville. Il était désormais impossible pour les émeutiers de rejoindre les quartiers riches du nord, que ce soit par mer ou par terre, et donc d'atteindre leur destination, la fameuse Salle du Conseil...
Mais il en faut plus pour décourager des Nordiques énervés ! Plutôt que de se laisser démonter par l'évènement, ils s'installèrent en ville. Deux à trois fois par jour, ils effectuaient des sorties aussi brutales que retentissantes, pillant auberges et échoppes pour dénicher les énormes quantités d'alcool qu'ils ingurgiteaient lors de leurs fêtes nocturnes. Tout ce que la ville contenait de brigands et de vauriens voguaient dans le sillage des raids Nordiques, profitant de la confusion pour piller commerces et braves gens. Le Conseil des Dix tenta bien de dépêcher plusieurs régiments de son armée de mercenaires pour contenir tout ce petit monde. Ce ne fut pas la plus brilllante de leurs idées, car ce n'est qu'un peu tard qu'ils se rappelèrent qu'une bonne partie de leurs recrues provenaient elles-mêmes de Norsca...
La moitié de la ville était à feu et à sang, et les Nordiques ne semblaient pas devoir décolérer. Pire, ils semblaient même finalement prendre plaisir à cette situation ! Le conseil des Dix devait trouver une solution, et vite !
C'est alors qu'un Bretonnien fraîchement arrivé à Marienbourg, connu sous le nom curieux de "Coach Lutain", se présenta aux portes de la Salle du Conseil, prétendant avoir une solution aux déboires de la ville. Sa proposition aussi curieuse qu'originale, fut immédiatement adoptée par les Dix...
Ce fut un agent du conseil, grassement payé pour cette mission des plus risquées, qui, déguisé en docker, fit découvrir le Blood Bowl aux plus énervés des meneurs Nordiques. Ceux-ci ne tardèrent pas à le pratiquer entre eux, y voyant un excellent moyen de passer le temps entre deux raids dans les rues de la ville. Rapidement, ils en vinrent même à limiter leurs sorties afin de pouvoir passer plus de temps à taper la balle (enfin, surtout à taper, parceque la balle..). Finalement, c'est l'ensemble de la communauté Nordique qui ne tarda pas à se laisser séduire par les nombreux et merveilleux attraits de ce sport : des bastons, des bastons, encore des bastons, de l'alcool, et encore d'autre alcool, puis à nouveau toute une série de baston, hop-là fin du match allez direction la 3ème mi-temps pour du rab de bastons et d'alcool !
C'est alors qu'un 2nd agent du Conseil intervint. Cette fois, c'est avec les marchands Nordiques qu'il prit contact. Si les Nordiques acceptaient de monter une équipe capable de jouer en ligue, les retombées financières compenseraient largement les pertes liées aux fourures... Et c'est ainsi que l'Emeute Marienbourgeoise vit le jour.
Tout le quartier du Noormanswijk ne vibrait plus que pour les affrontements se déroulant dans le stade fraichement construit par la municipalité. Les émeutes étaient déjà oubliées depuis longtemps... Le Conseil des Dix avait réussit, et Coach Lutain disposait d'une équipe prète à semer la terreur dans les stades du monde entier !
Mais l'équipe ainsi formée n'eut pas le succès escompté. Les Nordiques, uniquement motivés par la bagarre, ne marquaient quasi aucun touchdowns. En fait, une bonne partie d'entre eux ne semblaient même pas avoir connaissance de la présence d'un ballon sur le terrain, ni de ce qu'il fallait en faire. Les autres s'en servaient uniquement pour étouffer avec leurs adversaires. Abreuvés de bière et d'eau-de-vie, les Nordiques n'arrivaient à tenir aucune formation un temps soit peu organisée sur le terrain, lâchaient la balle pour ouvrir une nouvelle canette, et s'écroulaient en coma éthylique profond au moindre choc avec un adversaire.
Trois mois plus tard, le bilan était catastrophique. Les adversaires se raréfiaient, inquiétés par la réputation de violence gratuite de l'équipe, tandis que les seuls spectateurs présents dans les gradins étaient les mendiants de Marienbourg, ravis de trouver là quelques places à l'abri du vent...
Inquiets à l'idée de voir les émeutes se reproduire, le Conseil des Dix prit les devants. Après de longues sélections, très strictes et sérieuses cette fois, une nouvelle équipe fut formée. Le Marienbourg Riot allait succéder à l'Emeute Marienbourgeoise...